Montréal est la métropole du Québec. Longtemps considérée comme la porte de l'Amérique du Nord, elle possède une histoire commerciale (la
Compagnie de La Baie D'Hudson existant depuis 1670, est la plus vieille entité morale en Amérique du Nord) et militaire (on y retrouve quelques
casernes, reliques de forts, etc) riche. Si de nombreux colons moldus s'y installèrent, ainsi qu'à Québec, les premiers sorciers optèrent pour la Beauce. Cependant, quelques générations plus tard, ils virent l'avantage commercial que présentait la ville. Un quartier magique, parallèle à Ville-Marie (nom que portait alors Montréal) se développa donc, et s'agrandit en même temps que la ville moldue elle-même. De nos jours, le quartier existe toujours et s'étend
grosso modo du
centre-ville au vieux-port, dominé par
l'hôtel de ville, longeant le fleuve St-Laurent. Bien qu'au début les sorciers ne s'établissaient que dans ce quartier parallèle, par la suite, ils se mêlèrent aux activités des moldus et prirent demeures parmi eux tout en conservant l'accès au Montréal sorcier parallèle. D'ailleurs, de nos jours, le quartier compte quatre entrées qui sont étroitement liées à l'histoire et au développement de la ville. Elles permettent désormais aux sorciers de Montréal de s'introduire plus facilement dans leur quartier historique.
Ainsi, la première entrée traditionnelle, se situe derrière le
marché Bonsecours, dans une
ruelle à même la
rue Bonsecours, non loin de la
rue Saint-Paul, plus ancienne rue toujours existante de la ville. Ce marché est le plus ancien de la ville, bien qu'il soit aujourd'hui inutilisé. Il était à l'époque en plein cœur de Ville-Marie. Lorsque la ville prit de l'ampleur, une nouvelle entrée à ce quartier fut emménagée derrière la
Basilique Notre-Dame, en face de la Place d'armes.
Avec la construction du chemin de fer, une troisième entrée fut installée dans la
gare Windsor. C'est dans un de ses lointains corridors inabouti –et pour cette raison, toujours vide… les moldus n'hésitent pas à rire sous leur barbe en voyant quelqu'un emprunter ce chemin- qu'une arche, aussi stylée que le reste, apparaît à la seule vue des sorciers. De l'autre côté de l'arche, donc dans le quartier sorcier, on trouve à gauche le Service de Hiboux Montréal (le meilleur service de hiboux postaux au Canada) et à droite une multitude de petits commerces et d'hôtels.
L'entrée la plus moderne, construite au début du siècle pour la Caisse Pop Centrale, se situe non loin du
Square St-Louis, au fond d'une rue où une benne à ordures cache un pan de mur qui s'efface après avoir tapé de la baguette sur une des taches de rouille de la benne. On arrive alors directement au rez-de-chaussée de la caisse, que l'on peut traverser sans problème pour ressortir "par derrière".
Il est également intéressant de savoir qu'un autre quartier magique parallèle existe à Montréal, parce que les sorciers anglophones, suite à la conquête, voulurent avoir un quartier séparé des francophones et, à la manière des moldus anglais, s'installèrent au pied du Mont-Royal, l'entrée ayant été réaménagée derrière l'un des bâtiments de
l'Université McGill.On ne peut toutefois parler de Montréal qu'en terme de sorciers puisque dans la ville cohabitent sorciers ET moldus. C'est pourquoi, au centre-ville, devant un immeuble faisant face à l'Université McGill,
une statue magique se trouve. Les sorciers peuvent voir les deux enfants jouer ensemble, saluer les passants ou croquer dans la pomme. La signification de cette statue est méconnue: certains affirment qu'elle représente l'ouverture d'esprit des sorciers québécois pour les unions Moldus-Sorciers, d'autres croient davantage à un hommage à la cohabitation harmonieuse des deux peuples, alors qu'il y en a qui y voient plutôt une trêve entres deux langues officielles.
Aussi, en plein cœur du centre-ville, entre l'hôtel Reine Élizabeth et la place du Canada, se trouve la
cathédrale Marie-Reine-du-Monde, impressionnante par sa petitesse à côtés des structures d'acier et de verre avoisinante, mais aussi par son style, à deux coins de rue de la
gare Windsor.Finalement, on ne pourrait parler de la ville de Montréal sans mentionner le
Stade Olympique, tour penchée la plus haute au monde, construite pour les jeux olympiques de 1986. À ses pieds, on retrouve le biodôme, l'insectarium et le jardin botanique.